
Le refroidissement – la maladie la plus fréquente
En moyenne, un adulte attrape jusqu’à quatre refroidissements par an. Les enfants encore plus souvent, car leur système immunitaire est moins développé. Si nous extrapolons ce chiffre sur une vie humaine, cela signifie que nous souffrons d’un refroidissement pendant deux ans de notre existence. À l’échelle planétaire aussi, le refroidissement compte parmi les maladies les plus fréquentes.
Comment un refroidissement apparaît-il?
Un refroidissement est une infection des voies respiratoires supérieures. Il est causé par différents virus. Ceux-ci atteignent les muqueuses du nez et de la gorge par l’air que nous respirons ou par contact. Les premiers symptômes ne tardent pas à se manifester : mal de gorge, enrouement, toux et écoulement nasal. Au cours de la maladie, de la fièvre, des maux de tête et des douleurs articulaires peuvent également apparaître.
Le froid et l’air ambiant comme facteurs de risque
Si les adultes souffrent d’un refroidissement en moyenne quatre fois par an, la maladie est beaucoup plus courante chez les enfants. Pendant la saison froide, les refroidissements sont particulièrement fréquents. D’une part, les virus restent actifs plus longtemps à basse température. D’autre part, l’air ambiant chauffé assèche la muqueuse des fosses nasales. Affaiblie, la muqueuse a des difficultés à se défendre efficacement contre les virus. Les systèmes de climatisation, par exemple dans les hôtels, les magasins ou les avions, assèchent également l’air que nous respirons et affaiblissent les défenses de l’organisme. C’est pourquoi un refroidissement peut également se produire en dehors de la saison froide.
Évolution et complications du refroidissement
Un refroidissement est généralement inoffensif et se termine au bout d’une semaine environ. Toutefois, dans certains cas, des complications peuvent survenir, par exemple si l’infection se propage aux sinus, aux bronches ou aux poumons. Si la personne fait un effort physique excessif, l’infection peut également affecter le cœur. Chez les enfants, le refroidissement s’accompagne souvent d’une otite.
Comme un refroidissement peut être causé par environ 200 virus différents, on n’est pas immunisé une fois que la maladie a disparu. Il n’est pas possible non plus de se faire vacciner. Par conséquent, un refroidissement ne peut être prévenu ou traité qu’en fonction des symptômes qui l’accompagnent.
Une infection grippale n’est pas une grippe
Le refroidissement est également appelé infection grippale, mais il ne doit pas être confondu avec la grippe (influenza). Un refroidissement s’installe généralement assez lentement et connaît une évolution relativement bénigne. Contrairement à la grippe, les maux de tête et les douleurs articulaires sont moins sévères. La fièvre est moins fréquente et moins forte.
Les deux maladies sont contagieuses. C’est pourquoi, en cas de maladie, il est conseillé de se reposer et de boire beaucoup. Les douleurs peuvent être soulagées efficacement avec différents médicaments.

Comment un refroidissement se manifeste-t-il?
La toux, le nez qui coule et l’enrouement sont des symptômes bien connus d’un refroidissement. Mais ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, car les symptômes peuvent changer à mesure que la maladie progresse.
Les premiers symptômes du refroidissement
Les virus du refroidissement pénètrent généralement dans l’organisme par les voies respiratoires supérieures. C’est pourquoi les premiers symptômes de la maladie apparaissent au niveau du nez et de la gorge. Au début, le refroidissement se fait sentir par une légère irritation de la gorge, qui peut durer jusqu’à trois jours. Il s’accompagne souvent de frissons, de légers maux de tête ou de douleurs articulaires.
Comme la muqueuse des fosses nasales est enflammée, le nez enfle et se congestionne. Les éternuements et les reniflements fréquents peuvent entraîner une douleur lorsqu’on appuie sur le front. Les saignements de nez sont également possibles, car les muqueuses sont irritées et soumises à une pression plus importante lorsqu’on se mouche. La congestion nasale altère également le goût et l’odorat.
Pendant les premiers jours d’un refroidissement, de légères nausées et des diarrhées peuvent également apparaître. Afin d’éviter que l’une ou l’autre de ces situations ne s’aggrave, l’alcool, le café et les aliments riches en gras et en sucre doivent être évités pendant cette période.
Symptômes supplémentaires
Si le refroidissement persiste, la toux et l’enrouement se manifestent souvent à titre de symptômes supplémentaires. Les douleurs articulaires, particulièrement au niveau du dos, sont également fréquentes. Si l’on ne se repose pas dès le début, on risque de se retrouver avec des tensions, et donc des douleurs à la nuque et même aux dents.
Surtout la nuit, mais aussi pendant l’effort physique, on peut transpirer et parfois avoir des vertiges. La fièvre, en revanche, n’est que rarement présente, et les températures élevées sont peu fréquentes en cas de refroidissement.
Symptômes en cas de complications
Certains symptômes indiquent une complication du refroidissement. Par exemple, un mal d’oreilles est le signe d’une otite. Si l’on perd la voix, les cordes vocales et le larynx peuvent être enflammés. Des difficultés à déglutir et une mauvaise haleine indiquent une inflammation des amygdales. La fièvre, une grande fatigue et une toux grasse et violente peuvent être causées par une bronchite ou une pneumonie.

Défenses immunitaires renforcées
Un système immunitaire sain protège contre les infections. En particulier pendant la saison froide, lorsque les virus du refroidissement et de la grippe sont plus répandus, il faut pouvoir compter sur des défenses solides. Mais qu’il s’agisse de prévenir une maladie infantile ou une grippe d’été, il existe de nombreuses raisons de soutenir son propre système immunitaire tout au long de l’année.
Alimentation : l’approvisionnement optimal
Pour que le système immunitaire reste fort, le métabolisme a besoin de suffisamment de nutriments. Les nutriments font partie d’une alimentation équilibrée et sont compris dans de nombreux fruits et légumes. La vitamine C, que l’on trouve principalement dans les agrumes, le brocoli et le chou frisé, est d’une importance capitale. La vitamine D renforce les os. On la trouve dans les poissons de mer, les avocats et le veau, mais elle nous est avant tout transmise par l’exposition de notre peau au soleil.
Les minéraux tels que le zinc et le sélénium sont tout aussi importants. Le zinc contrôle le métabolisme tandis que le sélénium soulage le stress oxydatif. Ces deux oligo-éléments sont contenus dans divers produits d’origine végétale et animale.
Une alimentation saine comprend également une bonne hydratation. Le corps doit être approvisionné régulièrement en liquide. Pendant la saison froide, ce sont les muqueuses qui en profitent le plus, car une humidité suffisante leur permet de demeurer résistantes.
Mode de vie : le juste équilibre
En optant pour un mode de vie sain – par exemple en évitant stress, alcool et nicotine, des facteurs qui mettent le métabolisme à rude épreuve –, on renforce ses défenses immunitaires de façon durable.
Un exercice régulier stimule la circulation et maintient le cœur en bonne santé. Les douches chaudes/froides en alternance et les saunas stimulent la circulation, nettoient la peau et renforcent les muqueuses des voies respiratoires supérieures.
Pour que le corps et l’esprit puissent se régénérer convenablement après les efforts qu’ils fournissent au quotidien, il est important de dormir suffisamment. Enfin, il ne faut pas oublier la digestion. Après tout, environ 80 % des cellules immunitaires sont situées dans l’intestin. L’exercice physique et une alimentation riche en fibres favorisent la santé intestinale.
Renforcer le système immunitaire par l’hygiène
Pour soulager le système immunitaire, il convient de respecter les règles d’hygiène habituelles, en particulier le lavage des mains. En outre, les équipements communs tels que les téléphones, les poignées de porte ou les interrupteurs doivent être nettoyés régulièrement. Ainsi, les virus et les bactéries ont moins de chances de se propager.

Maux de gorge
Le mal de gorge est une inflammation de la muqueuse du pharynx. Celle-ci est alors rouge et enflée. En outre, les amygdales pharyngées et les ganglions lymphatiques palpables de l’extérieur sous la mâchoire inférieure peuvent être enflés. C’est signe que le système immunitaire combat activement l’inflammation.
Les personnes ressentent souvent une irritation ou une brûlure dans la gorge ou le larynx, et plus rarement dans la trachée. La gorge est parfois sèche et la voix, enrouée. Un symptôme typique du mal de gorge est également la difficulté à avaler.
Mal de gorge : pas seulement en cas de refroidissement
Un mal de gorge est généralement causé par un refroidissement ou une grippe. Les virus ou les bactéries qui ne sont pas combattus par les muqueuses du nez et de la gorge déclenchent une réaction inflammatoire. Si l’infection cause également une amygdalite ou une épiglottite, les douleurs dans la gorge peuvent s’aggraver.
Le mal de gorge peut également être déclenché par certaines maladies infantiles telles que les oreillons, la rougeole et la rubéole, par la scarlatine, la diphtérie ou une thyroïdite. Si les symptômes apparaissent soudainement, s’aggravent ou durent plus d’une semaine, il convient de consulter un médecin. Celui-ci pourra poser un diagnostic médical concret.
Un symptôme non négligeable
En cas de refroidissement ou de grippe, le mal de gorge figure parmi les principaux symptômes et contribue de manière significative à la sensation subjective de maladie. Les symptômes collatéraux peuvent inclure la fièvre, les nausées et les vomissements. Les crampes et les douleurs à la nuque sont également des conséquences possibles d’un mal de gorge.
Les enfants sont particulièrement sujets aux pharyngites. Cela s’explique, d’une part, par le fait que leurs défenses immunitaires ne sont pas encore pleinement développées. Les différents virus et bactéries les attaquent donc plus rapidement que les adultes. D’autre part, leurs voies respiratoires présentent encore un petit diamètre. Si la gorge enfle en raison d’une inflammation, la déglutition peut être très douloureuse. C’est pourquoi les enfants refusent souvent de manger des aliments solides lorsqu’ils ont mal à la gorge. Il ne faut pas sous-estimer les maux de gorge chez les enfants en bas âge, notamment, afin de ne pas nuire à leur développement. Et ce, même si ces maux de gorge sont généralement inoffensifs et disparaissent au bout de quelques jours.

Enrouement
L’enrouement est un symptôme typique d’un refroidissement. Si l’infection virale du nasopharynx se situe au niveau du larynx, les cordes vocales enflent. Elles ne peuvent plus se détendre correctement et se referment. Cela nuit à la formation de la voix dans le larynx. La voix devient rauque, rugueuse ou grinçante et perd son timbre naturel.
L’enrouement est le plus souvent inoffensif. Toutefois, s’il dure plus de trois semaines ou que des difficultés respiratoires surviennent, il convient de consulter un médecin.
Les multiples causes de l’altération de la voix
Il n’y a pas qu’un refroidissement qui peut entraîner l’enrouement. La bronchite, l’augmentation du volume de la thyroïde ou l’hypothyroïdie, le faux croup et le stress ont également un effet négatif sur les cordes vocales. L’enrouement est souvent lié au travail et se produit, par exemple, chez les enseignants, les chanteurs et les collaborateurs de centres d’appel, car leur travail requiert une utilisation intensive de la voix. Des exercices d’orthophonie peuvent apporter un soulagement.
L’enrouement aigu : symptôme d’un refroidissement
L’enrouement aigu est généralement causé par un refroidissement et ne dure que quelques jours. Pour favoriser la régénération des cordes vocales pendant cette période, il faut éviter l’alcool, la nicotine et les aliments irritants. Si le fait de chuchoter sollicite davantage les cordes vocales, parler à mi-voix a un effet relaxant. Néanmoins, il est conseillé de ménager sa voix, car un surmenage peut entraîner la formation de nodules le long des cordes vocales. Les nodules des cordes vocales guérissent d’eux-mêmes, mais ils prolongent aussi l’altération de la voix.
Des douleurs chroniques à prendre au sérieux
On parle d’enrouement chronique lorsque la voix reste faible ou que les sons sont altérés pendant plusieurs mois. Ces symptômes sont rarement causés par un refroidissement. Ils surviennent le plus souvent en raison d’un dysfonctionnement systémique ou anatomique des cordes vocales. Les causes vont des allergies aux brûlures d’estomac. Certains médicaments tels que les médicaments contre l’hypertension ou les sprays contre l’asthme peuvent également affecter la voix.
Le traitement de l’enrouement chronique dépend de la cause. Celle-ci doit être clarifiée par un médecin. Dans tous les cas, il faut ménager sa voix et boire suffisamment. L’apport de liquide favorise la cicatrisation de la muqueuse irritée des cordes vocales et soulage rapidement le mal de gorge.

Toux
La toux est un réflexe naturel ayant pour but de nettoyer les voies respiratoires. Lorsqu’on tousse, l’air ainsi expulsé transporte des corps étrangers ainsi que des agents polluants et pathogènes hors des voies respiratoires inférieures. La toux peut également être due à une maladie. Le réflexe de la toux peut également être déclenché par l’air sec ou, chez certaines personnes, par un stress psychologique.
Différentes formes de toux
La toux est un symptôme typique des maladies respiratoires telles que le refroidissement, la bronchite ou l’asthme. Si elle dure moins de huit semaines, la toux est dite aiguë. Si elle persiste au-delà de cette période, elle est considérée comme chronique. Sous cette forme, la toux se produit généralement en cas de bronchite chronique ou de BPCO. Dans le cas d’un refroidissement, elle cesse souvent déjà après seulement quelques semaines.
Si la toux ne produit pas d’expectorations, elle est sèche. On dit aussi de cette forme de toux qu’elle est non productive. En cas de refroidissement, la toux sèche et irritable se transforme en une toux productive contenant des expectorations. En règle générale, les sécrétions sont claires. Le mucus jaunâtre provient des voies respiratoires inférieures. Une couleur verdâtre indique une infection bactérienne des bronches.
Tousser : un travail pénible pour le corps
Des capteurs de toux envoient des signaux au cerveau, lequel déclenche l’envie de tousser. Les muscles respiratoires ainsi activés, en particulier le diaphragme, expulsent l’air à une vitesse pouvant atteindre 480 kilomètres à l’heure. Dans les muqueuses des voies respiratoires, les cellules caliciformes produisent une plus grande quantité de mucus afin de piéger les agents pathogènes. De petits cils vibratiles poussent ce mucus vers le haut afin qu’il puisse être expulsé plus facilement.
Ce processus peut être astreignant et provoquer une sensation de fatigue. Chez les enfants, les quintes de toux provoquent souvent des haut-le-cœur ou des saignements de nez. La détresse respiratoire, les douleurs thoraciques et la fièvre peuvent également survenir à titre de complications. Dans de tels cas, il convient de consulter un médecin. Idem s’il y a du sang dans les expectorations.
Antitussifs et expectorants
Les antitussifs peuvent être utilisés pour créer des phases de récupération sans toux, par exemple pour garantir un sommeil réparateur. La formation de mucus peut être stimulée par une augmentation de l’apport en liquide. Si la toux est productive, elle peut être renforcée par des expectorants. À ce stade, les antitussifs ne devraient plus être utilisés car ils empêchent la toux. Ils pourraient provoquer une accumulation de mucus dans les voies respiratoires inférieures et entraver la respiration.

Rhume
Attraper froid, choper la crève, être mal foutu : il y a plusieurs expressions familières pour décrire le rhume, qui est une inflammation de la muqueuse des fosses nasales ou rhinite. La rhinite est généralement déclenchée par des virus, et plus rarement par des bactéries, qui se transmettent par gouttelettes ou par contact.
La rhinite aiguë, fidèle compagnon du refroidissement
Un rhume est souvent le symptôme d’un refroidissement. Les virus du refroidissement s’installent dans la muqueuse nasale, qui enfle et se fluidifie. Elle se caractérise par des sécrétions vert jaunâtre, qui sont expulsées lors de l’éternuement ou de la toux. L’inflammation aiguë de la muqueuse des fosses nasales est généralement inoffensive et guérit au bout d’une à deux semaines.
Mais l’écoulement nasal peut cacher une autre infection comme la rougeole, la varicelle, la coqueluche ou la scarlatine. Pendant la puberté, la grossesse et la ménopause, les changements hormonaux peuvent également entraîner des rhumes à répétition. Étant donné que l’infection peut également s’étendre aux sinus, un médecin doit être consulté si les symptômes persistent.
Les allergies, un cas particulier
La rhinite allergique est une réaction de défense excessive du système immunitaire contre un irritant qui est en réalité inoffensif. Selon l’allergie, l’écoulement nasal peut se manifester de façon saisonnière – par exemple en cas de rhume des foins – ou permanente. C’est le cas des allergies aux acariens, aux poils d’animaux ou aux moisissures.
Les allergies s’accompagnent d’éternuements. Les sécrétions nasales liquides cessent avant que la muqueuse nasale ne se dessèche et devienne de plus en plus sensible aux infections.
La rhinite chronique : quand le nez est pris d’assaut
Si les symptômes du rhume ne s’atténuent pas ou réapparaissent sans cesse, la rhinite est considérée comme chronique. Elle peut être causée par une maladie persistante des voies respiratoires. Certains médicaments tels que les médicaments contre l’hypertension peuvent également augmenter la production de sécrétions nasales. Il en va de même si les voies respiratoires supérieures sont rétrécies, par exemple par des polypes nasaux ou une déformation de la cloison nasale.
Le rhume chez les enfants
Les enfants sont plus fréquemment touchés par le rhume que les adultes, car leur système immunitaire n’a pas encore atteint son plein développement. Plusieurs maladies infantiles classiques provoquent un écoulement nasal. Si les sécrétions n’apparaissent que dans une narine, elles peuvent être causées par la présence d’un corps étranger. Un morceau de jouet ou un petit pois peut être coincé dans le nez.

Grippe
La grippe est une maladie grave des voies respiratoires causée par différents virus de l’influenza. La « vraie grippe » est donc aussi appelée influenza et se distingue clairement du refroidissement, qui est une infection grippale.
La grippe n’est pas une infection grippale
La grippe provoque des symptômes tels que le mal de gorge, la toux et le rhume, qui sont également typiques d’un refroidissement. C’est pourquoi il est facile de confondre les deux maladies. La grippe, par contre, se manifeste soudainement, alors qu’en cas de refroidissement, les symptômes apparaissent plutôt lentement. Contrairement à un refroidissement, la grippe s’accompagne d’une forte fièvre qui dure plusieurs jours. Les nausées et les diarrhées sont également fréquentes. En cas de grippe, les personnes se sentent plus affectées, et le manque d’énergie qui s’ensuit dure plus longtemps que pour un rhume.
Propagation et protection
Les trois souches des virus de l’influenza se propagent dans le monde entier avec des degrés d’intensité variables. La transmission se fait par des gouttelettes ou par contact. Comme les virus changent constamment, les vaccins ne peuvent pas assurer une protection complète. Néanmoins, il est recommandé aux femmes enceintes, aux personnes âgées et aux personnes immunodéprimées de faire un rappel annuel de la vaccination contre la grippe.
On peut réduire le risque d’infection en se lavant soigneusement les mains et en renforçant son système immunitaire. Il est également utile d’aérer régulièrement, car cela permet de maintenir dans l’air ambiant un certain taux d’humidité, qui profite aussi aux muqueuses des voies respiratoires supérieures. Il est alors plus difficile pour les virus de la grippe de se loger dans le nez et la gorge.
Complications et traitement
Une grippe doit être soignée de manière intensive afin d’éviter les complications. Dans le cas contraire, l’infection peut s’étendre aux sinus. Les pneumonies sont également fréquentes. Celles-ci sont causées soit par les virus de la grippe, soit par des bactéries qui infiltrent le système immunitaire affaibli. Lorsqu’une grippe d’origine virale et une pneumonie d’origine bactérienne coïncident, les médecins parlent de surinfection.
Les réactions inflammatoires au cœur et aux méninges sont beaucoup moins fréquentes qu’aux poumons. Néanmoins, il convient de prêter attention aux maux de tête et aux douleurs à la nuque ainsi qu’à l’arythmie cardiaque. Les otites sont courantes chez les enfants.
Lorsqu’on a la grippe, la première chose à faire est de se reposer. Les muqueuses peuvent aussi être stimulées par une augmentation de l’apport en liquide. La suite du traitement dépend des douleurs prédominantes.

La grippe d’été
Les virus du refroidissement sont également actifs pendant la saison chaude et peuvent déclencher une infection grippale. La grippe dite d’été est généralement un refroidissement. Elle se produit principalement lorsque le système immunitaire est déjà affaibli.
L’été : haute saison pour les virus
Les climatiseurs gardent l’intérieur frais et agréable, même au plus fort de l’été. Mais comme les radiateurs, ils assèchent l’air et donc aussi les muqueuses du nez et de la gorge. Les défenses immunitaires sont ainsi affaiblies, et les virus peuvent s’installer plus facilement dans les voies respiratoires supérieures.
Lorsque les pièces sont refroidies artificiellement, elles sont aussi souvent moins aérées. En conséquence, la charge virale à l’intérieur augmente. Les systèmes de climatisation avec circulation d’air transportent les agents pathogènes dans les différentes pièces. Le fait d’aérer régulièrement permet aux virus de sortir.
De plus, la vie sociale est particulièrement animée en été. Les gens sont en contact étroit les uns avec les autres. Ils organisent des grillades, vont à la piscine, fréquentent les places de jeux et assistent à des concerts. Les virus peuvent se propager rapidement. Il est donc d’autant plus important de se laver soigneusement les mains.
L’affaiblissement du système immunitaire en cause
Même lorsqu’il fait chaud, le système immunitaire est souvent mis à rude épreuve. S’il est trop affaibli, les virus du refroidissement ont la tâche facile.
Les courants d’air, par exemple au bureau, dans le tramway ou sur le balcon, peuvent paraître rafraîchissants et agréables, mais ils sollicitent le système immunitaire sans qu’on le remarque. Si l’on choisit des habits trop légers par un temps modéré, ou si l’on sous-estime la brise fraîche du soir, on donne plus de travail à son système immunitaire. Il en va de même pour la période de repos après la baignade. Dans ce cas, les vêtements mouillés doivent être rapidement remplacés par des vêtements secs pour éviter un refroidissement. De telles situations sollicitent d’avantage les défenses immunitaires.
Une chaleur intense peut aussi affaiblir le système immunitaire à tel point que les virus du refroidissement peuvent facilement déclencher une infection. La forte chaleur et l’exercice excessif à haute température entravent la circulation et donc le système immunitaire. Le soleil endommage également la peau, qui peut perdre sa fonction protectrice.
Afin de renforcer le système immunitaire en été, le sport ne doit être pratiqué qu’en fin de journée. Quand le soleil est au zénith, il faut chercher l’ombre. Et en été, à l’intérieur comme à l’extérieur, il est particulièrement important de s’hydrater suffisamment.



