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Peau

La peau, l’enveloppe de notre corps

La peau détermine notre apparence. Un adulte est enveloppé par environ deux mètres carrés de peau en moyenne. Par conséquent, la peau est le plus grand organe sensoriel de l’être humain. On la considère souvent également comme un manteau protecteur, car c’est la première barrière que rencontrent les virus et les bactéries. Elle nous protège également contre les influences environnementales, p. ex. les rayons du soleil, et empêche une perte d’eau inutile.

La peau est constituée de trois couches. En particulier la couche supérieure de la peau est directement exposée à de nombreuses influences. Comment accomplit-elle tout de même ses tâches? La solution semble toute simple: une éternelle rénovation complète, qui se fait dans un processus qui se poursuit toute la vie. Au cours d’un mois, toutes les cellules des couches supérieures de la peau sont remplacées. Lors de ce renouvellement de la peau, près de 14 grammes de toutes les anciennes cellules cutanées sont éliminés par jour.

Notre peau est par ailleurs très sensible. Ses récepteurs nous fournissent des informations vitales. Lorsque la peau est blessée ou démange et pique, cela peut être très douloureux et désagréable.

Éruption cutanée

Une éruption cutanée est une réaction de la peau à certaines influences intérieures ou extérieures. Selon sa cause, cette modification de la peau peut toucher tout le corps ou seulement certaines parties. Une éruption cutanée se manifeste par des rougeurs, des vésicules suintantes, des croûtes ou une desquamation. Des nodules peuvent aussi se développer dans les couches plus profondes de la peau et faire saillie sous la zone de peau touchée.

Éruption cutanée : des causes multiples

Différents facteurs peuvent provoquer ces modifications de la peau :

  • Des affections cutanées comme l’acné, la névrodermite, la rosacée ou le psoriasis
  • Les allergies comme le rhume des foins, l’allergie de contact ou l’urticaire
  • Certaines maladies infectieuses comme la rougeole, la varicelle ou le syndrome pieds-mains-bouche
  • Certains médicaments comme les antibiotiques, les antirhumatismaux, les médicaments contre le diabète ou l’hypertension
  • Certains facteurs psychiques comme le stress, l’inquiétude ou l’anxiété

Selon la cause, l’éruption cutanée peut prendre différentes formes, s’accompagner d’autres symptômes et se manifester de manière aiguë ou chronique. Si l’éruption cutanée est due à une bactérie, un virus ou un champignon, il existe un risque de contagion. Dans ce cas, un avis médical s’impose. C’est également le cas si la cause de l’éruption est inconnue. Si elle s’étend, persiste ou donne des symptômes sévères, il faut également consulter. Chez l’enfant, il faut toujours demander un avis médical pour en chercher la cause.

Des symptômes variés

Une éruption cutanée cause souvent une sensation de brûlure désagréable. La zone de peau concernée est sensible au toucher et tiraille. L’éruption s’accompagne souvent de démangeaisons persistantes, parfois très pénibles. Si elle touche le visage, les mains ou d’autres zones de peau visibles, elle peut même créer une détresse psychique.

L’éruption cutanée augmente en outre le risque d’infection. Risque d’autant plus grand si la peau touchée accroche ou suinte. Bactéries et virus peuvent y pénétrer encore plus facilement. D’où toute l’importance d’éviter de se gratter (y compris la nuit).

Les traitements

Pour traiter ce type de modifications de la peau, il faut d’abord en déterminer la cause. Le traitement en dépendra. Il s’agit aussi de soulager les symptômes. Pour cela, on se tourne souvent vers des crèmes et des pommades qui s’appliquent par voie externe et agissent localement. D’autres produits destinés à un usage interne peuvent soutenir la régénération de la peau.

Une alimentation équilibrée peut en outre aider le système immunitaire à contrer l’éruption cutanée.

Hautausschlag

Démangeaisons

Les démangeaisons peuvent avoir de nombreuses causes. Souvent, l’altération de la peau permet déjà de savoir ce qui se cache derrière cette irrépressible envie de se gratter. Mais, parfois, la peau démange même en l’absence de rougeurs, pustules ou vésicules signes d’une affection cutanée.

Le plus souvent, ces démangeaisons sont transitoires. Mais elles n’en sont pas moins pénibles. La gêne ne vient pas seulement de ces chatouillements désagréables : les efforts déployés pour réprimer l’envie instinctive de se gratter peuvent aller jusqu’à empêcher certains de dormir et générer un état de tension intérieure et une baisse des performances qui affectent la qualité de vie. Voilà pourquoi il est important de traiter les démangeaisons, même en l’absence de cause médicale sérieuse.

Démangeaisons : des causes multiples

Les démangeaisons sont déclenchées par des substances messagères, lesquels stimulent les fibres nerveuses qui font naître dans le cerveau l’envie de se gratter. Cela peut avoir pour but de chasser un facteur extérieur de la peau comme un insecte par exemple. Mais certains facteurs intérieurs peuvent aussi provoquer des démangeaisons :

  • certaines maladies de peau comme la névrodermite, le psoriasis, la rougeole, la rubéole ou la varicelle
  • les allergies comme le rhume des foins, les allergies aux animaux ou les allergies de contact
  • les piqûres d’insecte et de parasites (poux, moustiques, abeilles)
  • certaines maladies métaboliques comme le diabète, la carence en fer ou l’intolérance au gluten
  • certaines maladies des reins, de la vésicule biliaire, du foie ou du sang
  • certaines maladies neurologiques comme la maladie de Lyme ou la sclérose en plaques
  • les variations hormonales liées à la puberté, aux règles, à la grossesse ou à la ménopause
  • certains médicaments comme les antibiotiques, les psychotropes, les anticoagulants ou les antihypertenseurs
  • la sécheresse cutanée

Traitement et prévention

En cas de démangeaisons persistantes ou inexpliquées, un avis médical s’impose. Le traitement dépend de la cause. Les crèmes et pommades utilisées en application externe soulagent les symptômes.

Par ailleurs, les personnes touchées peuvent prendre certaines mesures pour atténuer ou prévenir les démangeaisons :

  • Soins de la peau : pour éviter la sécheresse cutanée, veillez à créer un climat intérieur agréable. Les visites fréquentes au sauna et les bains ou les douches prolongés abîment la peau. Les produits relipidants sont idéaux pour soigner la peau.
  • Métabolisme : une bonne alimentation favorise un système immunitaire fort et comble les éventuels petits déficits en nutriments.
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Démangeaisons durant la grossesse

Environ une femme sur cinq souffre de démangeaisons pendant la grossesse. Ces démangeaisons peuvent avoir de nombreuses causes mais elles sont souvent dues à la modification de l’équilibre hormonal. Parfois, elles s’expliquent par une maladie de peau ou un trouble du métabolisme. Pour jouer la sécurité, mieux vaut consulter un médecin même s’il s’agit apparemment d’un problème bénin : pendant la grossesse, le traitement de ce symptôme pénible doit uniquement se faire en accord avec le médecin.

Démangeaisons pendant la grossesse : le corps change, la peau également

Le début de la grossesse s’accompagne de changements hormonaux importants qui se répercutent sur le métabolisme et le système immunitaire. Et également sur la peau. Le tissu conjonctif devient plus élastique, les vaisseaux sanguins s’élargissent et la peau se pigmente davantage. Étirée et donc irritée, la peau peut vite démanger. La sécheresse cutanée favorise aussi les démangeaisons pendant la grossesse. Les zones de peau situées sous la poitrine qui s’alourdit et dans la région inguinale transpirent davantage et sont donc particulièrement touchées.

De plus, la peau abîmée par la grossesse est plus sujette aux infections. Pour prévenir les affections cutanées, des soins rigoureux s’imposent donc.

Le cas particulier des dermatoses gravidiques

Les dermatoses gravidiques sont des affections cutanées spécifiques dans lesquelles les modifications de la peau entraînent des démangeaisons très intenses. On distingue quatre affections distinctes dans ce groupe de maladies :

  • Dans l’éruption atopique de la grossesse, on observe l’apparition de taches rouges sur le visage, le cou, les coudes ou le creux des genoux. Des nodules rouges se détachent sur les bras et les jambes et provoquent des démangeaisons.
  • L’éruption polymorphe gravidique est due à l’hyperextension de la peau. Elle se caractérise par des vergetures rougeâtres mais aussi l’apparition de vésicules, de nodules et de zones rouges et squameuses. Toutes ces altérations cutanées démangent intensément.
  • Pendant la grossesse, l’organisme produit de grandes quantités d’hormones sexuelles féminines qui peuvent influer sur le fonctionnement du foie. La cholestase intrahépatique gravidique se caractérise par d’intenses démangeaisons au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds.
  • Enfin, la pemphigoïde gravidique est une maladie auto-immune dans laquelle l’épiderme se détache du derme : les rougeurs enflées évoluent en vésicules suintantes qui démangent intensément.

Ces deux dernières formes de dermatoses gravidiques peuvent affecter la santé de l’enfant. C’est pourquoi les démangeaisons de la grossesse doivent amener les femmes à consulter systématiquement.

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Plaies

Une blessure de la peau entraîne une plaie. Selon son importance, la superficie et la profondeur de la blessure peuvent être plus ou moins étendues. Les tissus et organes sous-jacents peuvent aussi être lésés.

Plaies chroniques et aiguës

Les blessures cutanées sont dues soit à un traumatisme extérieur, soit à une maladie comme dans le cas des escarres, avec un risque de blessure chronique de la zone de peau touchée.

Les traumatismes extérieurs génèrent des plaies aiguës, que ce soit suite à un accident ou à une blessure intentionnelle. Dans ce type de blessures, des microorganismes pénètrent souvent dans la plaie ouverte et il y a un risque d’infection.

Une plaie aiguë peut aussi être le résultat d’une intervention chirurgicale. Contrairement à d’autres types de blessures, en cas d’opération, l’étendue de la plaie est toutefois calculée. De plus, l’ouverture de la peau se fait dans des conditions stériles : les agents pathogènes ne pénètrent donc habituellement pas dans la plaie.

Différentes formes de blessures

Selon le type de blessure, la plaie peut être plus ou moins importante. Sa forme déterminera en outre la durée de la cicatrisation. Les coupures, les blessures pénétrantes et les morsures donnent généralement des plaies aux berges lisses. Les traumatismes contondants, quant à eux, peuvent provoquer des plaies dont les berges ne sont pas nettes.

Une plaie peut aussi être le résultat d’un traumatisme thermique (p. ex. brûlure, y compris par ébouillantage), chimique (p. ex. brûlure chimique) ou par rayonnements (p. ex. rayons X). Selon l’étendue des dégâts, la blessure peut laisser une cicatrice.

Le processus de cicatrisation

La peau blessée cicatrise en quatre phases. D’abord, le saignement est stoppé et nos cellules immunitaires éliminent les microorganismes qui y ont pénétrés. Après ce nettoyage, de nouvelles cellules sanguines et fibres de collagène se forment avant que le tissu cutané proprement dit ne se reconstitue. On distingue alors deux processus distincts :

  • La régénération : la peau guérit parfaitement sans garder de cicatrice.
  • La réparation : une cicatrice se forme à partir des tissus conjonctifs et de soutien. Elle est moins élastique que la peau normale et est dépourvue de pigments et de cellules spécialisées comme les glandes et les poils.

Divers facteurs peuvent influencer la cicatrisation. Un bon métabolisme et un système immunitaire performant jouent notamment un rôle essentiel.

Plaies

Squames

Notre peau se renouvelle toutes les quatre semaines environ. Les cellules mortes se détachent de l’épiderme mais ne se voient généralement pas à l’œil nu. Quand elles sont présentes en plus grandes quantités, elles sont considérées comme gênantes : les squames sont surtout un problème cosmétique.

Génétique, stress et climat

La desquamation ne concerne pas seulement le cuir chevelu avec la formation de pellicules. D’autres parties du corps peuvent devenir rugueuses et se desquamer. Cette élimination massive de cellules mortes peut avoir de nombreuses causes. Il peut s’agir d’une prédisposition génétique mais le stress, notamment psychique, influence aussi la qualité de la peau et, par conséquent, la desquamation.

Enfin, le climat joue un rôle important : si l’air ambiant est sec, les couches supérieures de la peau perdent davantage d’humidité, ce qui favorise l’apparition de zones squameuses. De même, l’utilisation d’un sèche-cheveux trop chaud ou tenu trop près du cuir chevelu dessèche la peau. Le sauna, les bancs solaires et les bains de soleil prolongés favorisent aussi le phénomène.

Desquamation et maladies de peau

Cette modification de la texture de la peau peut également être due aux variations hormonales. Surtout à la puberté, pendant la grossesse ou à la ménopause. La desquamation peut aussi apparaître au fil du processus inévitable de vieillissement de la peau. Avec le temps, la peau se dessèche, car ses réserves d’hydratation perdent leur capacité à stocker l’eau. C’est pourquoi la sécheresse cutanée et la desquamation sont plus fréquentes avec l’âge.

Si cette tendance à la desquamation dure plus d’un mois ou revient régulièrement, il faut consulter un médecin. En effet, ces petites peaux inesthétiques peuvent aussi être le signe d’une affection cutanée. Surtout si la peau est rouge, légèrement enflée et démange intensément. La névrodermite, par exemple, se manifeste notamment par la présence de squames. Le psoriasis et les allergies de contact également.

Pour venir à bout du problème, il faut d’abord en connaître la cause. Par ailleurs, il est conseillé d’apporter à la peau des soins appropriés, adaptés à son type de peau, car des produits inadéquats peuvent renforcer le problème.

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Acné

L’acné fait partie des maladies de peau les plus courantes. Elle apparaît le plus souvent à la puberté et s’atténue ensuite jusqu’à 25 ans environ. Mais elle peut aussi revenir régulièrement, même à un âge plus avancé.

Acné : le fardeau de la puberté

À la puberté, l’équilibre hormonal est bouleversé. Les hormones sexuelles masculines stimulent la production de sébum et la peau devient plus grasse. Les hormones favorisent aussi la production de cellules cornées, qui obstruent souvent les glandes. Par conséquent, le sébum s’accumule et des comédons se forment. Quand ces petits points blancs éclatent et entrent en contact avec l’oxygène, ils noircissent. Si des bactéries s’y installent, elles créent de petits foyers inflammatoires.

L’acné touche surtout le visage, plus spécifiquement le front et le menton. Plus rarement, les boutons et les points noirs peuvent aussi se développer dans le dos et sur le décolleté. Produits de soin, gommages et traitements cosmétiques adaptés permettent généralement de maîtriser le problème. Toutefois, il est conseillé de consulter un dermatologue, car l’acné augmente le risque d’infections cutanées. De plus, une acné sévère peut entraîner la formation de nodules qui peuvent laisser des cicatrices. Pour éviter cela, un traitement médicamenteux est parfois indiqué.

Boutons et comédons – pas juste un problème d’ado

Les variations hormonales influencent très tôt la texture de la peau. Il n’est ainsi pas rare de voir de petits boutons se dessiner sur le front et les joues des nouveau-nés et enfants en bas âge. Les variations des concentrations d’hormones pendant les règles, la grossesse et la ménopause peuvent aussi provoquer de l’acné. Le grain de peau de nombreuses femmes se modifie en outre à l’arrêt de la pilule contraceptive.

Mais l’acné n’est pas seulement due à l’évolution de l’équilibre hormonal. Le stress peut aussi être en cause. L’influence d’une alimentation grasse reste controversée mais n’a pas pu être établie à ce jour.

Une réaction allergique peut aussi induire une irritation cutanée. L’allergie de contact peut ainsi se manifester sous forme d’acné. Boutons et comédons peuvent également résulter d’une intolérance à certains produits cosmétiques et médicaments. Dans ce cas, la texture de la peau s’améliore de nouveau lorsqu’on évince la substance irritante à laquelle elle réagit.

Acné

Problèmes cutanés pendant la saison froide

La saison froide représente un stress particulier pour notre peau. Les températures froides la dessèchent. Le visage et les lèvres sont souvent exposés à l’air froid sans protection. La peau devient terne, rêche et tiraille. L’air des pièces chauffées la met aussi à l’épreuve. Elle la déshydrate, ce qui la rend blême et squameuse. Entre les doigts, au niveau des coudes, des genoux et des pieds, de petites fissures peuvent apparaître. Mais la sécheresse de l’air n’est pas le seul facteur qui favorise les problèmes de peau en hiver.

Problèmes de peau en hiver : les causes

En hiver, la peau est plus sujette à certaines modifications cutanées et à certaines maladies. Les glandes sébacées sont moins actives, si bien que le film hydrolipidique qu’elles produisent est moins protecteur. Si, en plus de cela, l’épiderme est squameux et crevassé, les microorganismes peuvent s’installer plus facilement. Rougeurs, nodules et eczéma sont fréquents à cette saison.

Mais notre comportement peut aussi nuire à la santé de notre peau. Prendre des douches ou des bains trop chauds en hiver prive la peau de précieuses réserves d’hydratation. La peau des mains est particulièrement en danger pendant la saison froide. Les savons pour les mains et le produit-vaisselle les dessèchent. Si vos mains sont sèches, tournez-vous donc plutôt vers des huiles lavantes. Des gants en caoutchouc protègeront aussi les mains sensibles du dessèchement.

Pour garder une peau saine et belle

Pour éviter les problèmes de peau liés à l’hiver, il faut appliquer les bons soins au bon moment. Les produits hydratants doivent être utilisés uniquement le soir. Si vous les appliquez pendant la journée, vous risquez de voir l’air hivernal endommager votre peau. Mieux vaut se tourner vers des crèmes relipidantes sans conservateurs. En renforçant les défenses naturelles de la peau et en conservant l’humidité dans ses couches plus profondes, elles préservent son élasticité et sa souplesse.

Les soins de la peau en hiver passent aussi par une bonne alimentation. De nombreux micronutriments sont importants pour un bon métabolisme cutané. Des apports suffisants en vitamines et minéraux permettent de lutter rapidement contre les petites irritations et de repousser plus facilement les agents pathogènes. Vous préviendrez ainsi efficacement les problèmes de peau hivernaux. Une alimentation bonne pour la peau passe aussi par des huiles végétales de qualité et les acides gras oméga 3. Sans oublier de boire suffisamment.

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Troubles cutanés chez les personnes âgées

Avec l’âge, la peau se modifie. Le tissu conjonctif stocke moins bien l’eau et la peau devient plus fine et plus sèche. Les glandes sébacées sont moins actives et le film protecteur naturel de l’épiderme s’amincit. La peau devient moins élastique, plus terne, sèche et matte. Rougeurs, squames, sécheresse et démangeaisons sont des problèmes de peau courants avec l’âge.

Comment s’expliquent les problèmes cutanés liés à l’âge ?

Ces modifications de la peau font partie du processus naturel de vieillissement. L’équilibre hormonal et le métabolisme évoluent et affectent la structure de la peau. Ses vaisseaux sont moins bien irrigués et sa pigmentation change.

Un mode de vie peu sain accélèrera ce processus naturel. Les rayons ultraviolets sont responsables de plus de 90 % des rides. L’alcool nuit à l’alimentation des cellules et la nicotine affine encore plus la peau. Par ailleurs, des soins cutanés insuffisants ou une alimentation déséquilibrée peuvent favoriser l’apparition précoce de ces problèmes de peau liés à l’âge.

Plus que des changements optiques

Le vieillissement de la peau s’accompagne souvent de symptômes désagréables. La peau tiraille et peut présenter des fissures douloureuses. Les rougeurs et la desquamation sont aussi souvent difficiles à vivre sur le plan psychique.

Les problèmes cutanés liés à l’âge altèrent la fonction protectrice de la peau. Fine, sèche et fendillée, cette barrière imparfaite laisse le champ libre aux bactéries et aux virus. C’est pourquoi les personnes âgées sont davantage sujettes aux maladies de peau. Pour éviter ces maladies désagréables, il est nécessaire d’apporter à la peau des soins particuliers – avant même que la peau ne commence à vieillir.

Les bons soins pour la peau vieillissante

Le vieillissement de la peau est inévitable mais peut être ralenti. Les problèmes cutanés liés à l’âge peuvent en outre être atténués. Pour cela, il est important d’utiliser les bons soins de base : du savon doux et des produits relipidants. Dès le plus jeune âge, la peau ne doit jamais être exposée longtemps au soleil sans protection. Des apports hydriques réguliers stimulent le métabolisme et rembourrent la peau de l’intérieur. Une alimentation équilibrée apporte à la peau tous les nutriments essentiels dont elle a besoin pour garantir ses capacités de régénération. Et l’activité physique prévient aussi le vieillissement cutané. Masser et étirer la peau permet de préserver son élasticité et de renforcer ses défenses.

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